5 bonnes nouvelles pour la rentrée

Je ne sais pas vous, mais j’ai besoin d’une dose de motivation aujourd’hui. Je vous propose 5 bonnes nouvelles pour rebooster votre énergie.

1. Romane Glotain sur Silence ça pousse

Romane Glotain parlera de son Tour de France des jardins thérapeutiques sur Silence ça pousse ce samedi, le 11 septembre, à 15h35 sur France 5 (ou en podcast).

2. Un jardin à visée thérapeutique en oncologie à Angers

La création de cejardin à visée thérapeutique en oncologie a été pilotée par Clara David avec le soutien de Gilles Galopin, enseignant chercheur à Agrocampus Ouest. Dr Gérard Lorimier, chirurgien cancérologue aujourd’hui à la retraite a beaucoup œuvré pour ce jardin. Convaincu depuis l’enfance de l’intérêt du jardin pour la santé globale, il a écrit un ouvrage intitulé « Cancer, la nature source de prévention ».

 Objectif : améliorer la qualité de vie des patients atteints de cancer en leur proposant une activité physique en groupe et à l’extérieur. « Il y aura plus de 6 séances parce qu’on a réclamé, parce que ça nous plait », explique Marie. « Ca me permet de me vider la tête et d’apprendre pleins de choses pour le faire chez moi. » On espère que, maintenant que le jardin est là, les séances pourront se poursuivre. Lisez un article sur le projet et rencontrez les créateurs et les bénéficiaires du jardin grâce à une vidéo de Romane Glotain.

3. Une thèse sur les espaces de nature et la santé mentale des citadins

Toujours autour de la dynamique insufflée par Gilles Galopin, découvrez la thèse de psychologie de Bastien Vajou sur les effets des espaces de nature urbains sur la santé mentale des citadins, soutenue cette année. Quels éléments paysagers ont un effet bénéfique sur la santé mentale, s’est-il notamment demandé. « Nos résultats suggèrent que l’expérience de nature constitue une véritable stratégie pour réduire l’anxiété et promouvoir l’euthymie en ramenant aux sensations présentes, c’est-à-dire à une expérience proche de la pleine conscience. » Euthymie = état d’humeur relativement stable = un être humain qui va bien. Ecoutez Bastien Vajou ou lisez une interview dans un magazine régional.

4. Une ferme pour des personnes polyhandicapées

A Vacquiers en Haute-Garonne, la Fondation Marie-Louise s’est délocalisée sur la Ferme Vivaldi. Son projet d’agrithérapie a l’ambition d’accueillir des personnes hébergées en foyer d’accueil médicalisé ou en maison d’accueil spécialisé. Pour cela, il faut l’équiper pour les recevoir dans de bonnes conditions, notamment les personnes en fauteuil et les personnes moins autonomes. L’agrithérapie : un potager pour soigner, socialiser, s’évader. Le projet est très bien décrit sur la page KissKissBankBank ou sur la page Facebook de la Fondation Marie-Louise.

La Ferme Vivaldi de la Fondation Marie-Louise

5. Plus de temps pour candidater au Trophée Green Link des Jardins en Prison

Le deadline a été repoussé au 30 septembre.

En 2018, Green Link et l’Association Nationale des Visiteurs de Prison (ANVP) avaient publié un livre blanc intitulé « Des Jardins pour les Prisons : 7 propositions pour développer la pratique des jardins en prison ». Retrouvez le billet et le livre blanc en intégralité.

En 2021, dans la continuité, Green Link annonce le Trophée Green Link des Jardins en prison dont le double objectif est d’encourager la création, l’embellissement et l’extension des jardins en prison et aussi de favoriser la pratique du jardinage et du maraichage dans les établissements pénitentiaires. Ce Trophée s’inspire du « Windlesham Trophy » qui, depuis 1983, récompense les jardins en prison en Angleterre.

La fiche d’inscription accompagnée des photos ou croquis devra être envoyée au plus tard le 15 septembre 2021 à l’adresse suivante : desjardinspourlesprisons@green-link.org. Vous trouverez tous les détails et la fiche de candidature ici.

Le Tour de France des jardins thérapeutiques de Romane Glotain

En ce début juillet, il y a un autre Tour de France à suivre. 

Celui de Romane Glotain, partie de Saint-Herblain (44) le 10 mai pour arriver le 15 juillet à Saint-Nazaire (44), qui aura visité en route plus de 40 jardins thérapeutiques dans des lieux aussi divers qu’un foyer d’accueil médicalisé, l’unité psychiatrique d’un CHU, une maison d’arrêt ou encore une maison de retraite.

Romane Glotain, les habitués du Bonheur est dans le jardin commencent à bien la connaître après l’avoir rencontrée en 2016 en tant lauréate du Concours d’Avenir de la Fondation Truffaut qui nous avait raconté son parcours depuis le lycée. On l’avait retrouvée en 2017, murissant son projet. Formée à la fois à l’horticulture et à l’intervention auprès de publics vulnérables, elle a trouvé un fil rouge depuis sa découverte de l’hortithérapie au lycée auprès de personnes âgées. Chez elle, l’engagement pour promouvoir la place de la nature dans les institutions est fort.

Aujourd’hui éducatrice spécialisée à l’Institut Médico-Educatif Marie Moreau, elle s’est lancé un défi : mettre en lumière la grande variété des jardins thérapeutiques français en faisant un Tour de France solo en vélo électrique. La première fois qu’elle m’en a parlé, c’était en juin 2020. Le projet était encore embryonnaire et tenait dans un document de 5 pages. 

Après des mois de préparation et de contacts fédérateurs, Romane est en train de terminer son pari un peu fou qu’elle a baptisé « Les Maux’Passants prennent la poudre d’escampette ». Les Maux’Passants est l’association créée par Romane Glotain, qui est par ailleurs membre de la Fédération Française Jardins Nature et Santé qui soutient son initiative, pour porter ses projets actuels et futurs. Dont celui d’un jardin thérapeutique hors les murs en Loire Atlantique.

Sur son chemin, elle a non seulement rencontré et interviewé des porteurs de projets et des jardiniers, elle a aussi proposé des conférences dans plusieurs établissements agricoles et horticoles pour faire découvrir ces jardins très particuliers aux jeunes en formation. Une sensibilisation à la source par quelqu’un en qui elles et ils peuvent se reconnaître…

Il reste encore une dizaine de jours dans le périple. Vous pouvez suivre la fin du Tour de France des jardins thérapeutiques et découvrir le chemin déjà parcouru sur les divers réseaux sociaux que Romane a alimentés. Oui, entre pédaler et faire des rencontres toute la journée et poster la nuit, elle n’a pas compté ses heures.

Toutes les étapes au jour le jour sur Facebook

La version Polarsteps pour suivre le périple sur la carte de France en mots et en photos 

La version Instagram

Les interviews des porteurs de projet sur YouTube, une vraie mine d’or.

Un questionnaire pour les fans qui la suivent

Je crois comprendre que l’expérience a été tellement positive que le retour à la vie de tous les jours va être difficile. Alors pourquoi ne pas envisager la pérennisation de ce Tour de France ? Il y a tellement de jardins thérapeutiques à découvrir en France…

1er Trophée Green Link des Jardins en prison

En 2018, Green Link et l’Association Nationale des Visiteurs de Prison (ANVP) avaient publié un livre blanc intitulé « Des Jardins pour les Prisons : 7 propositions pour développer la pratique des jardins en prison ». Retrouvez le billet et le livre blanc en intégralité.

En 2021, dans la continuité, Green Link annonce le Trophée Green Link des Jardins en prison dont le double objectif est d’encourager la création, l’embellissement et l’extension des jardins en prison et aussi de favoriser la pratique du jardinage et du maraichage dans les établissements pénitentiaires. Ce Trophée s’inspire du « Windlesham Trophy » qui, depuis 1983, récompense les jardins en prison en Angleterre.

La fiche d’inscription accompagnée des photos ou croquis devra être envoyée au plus tard le 15 septembre 2021 à l’adresse suivante : desjardinspourlesprisons@green-link.org. Vous trouverez tous les détails et la fiche de candidature ici.

Comme pour Romane, un beau suivi dans le long terme…D’ailleurs, vous avez remarqué que Romane s’était arrêtée dans le jardin d’une maison d’arrêt ? Mais où se trouvait donc cette maison d’arrêt ?

Les jardins en prison : le livre blanc qui fait le point

(Mise à jour : Green Link a publié en 2021 un nouveau livre blanc sur la médiation animale en prison qui est disponible ici. De plus, Green Link a organisé un « trophée Green Link des jardins en prison » dont les résultats seront annoncés d’ici la fin 2021).

L’Association Nationale des Visiteurs de Prison (ANVP) et Green Link ont travaillé ensemble pour braquer le projecteur sur les jardins qui poussent dans les prisons françaises depuis quelques années : 34 jardins et 7 projets de jardins selon leur enquête nationale auprès des établissements où l’ANVP est présente. Et fort heureusement, ils ne se sont pas arrêtés à un état des lieux. Leur livre blanc s’intitule « Des Jardins pour les Prisons : 7 propositions pour développer la pratique des jardins en prison ». Bravo !

A lire en version intégrale, en cliquant ici

Au commencement, Dominique du Peloux, le fondateur de Green Link, lit un article de presse sur le jardin du centre de détention de Nantes. (Comme quoi finalement, la presse, c’est utile et même indispensable à une société en bonne santé, si je peux me permettre un rapide éditorial en tant qu’ancienne journaliste). Ce philanthrope convaincu des bienfaits de la nature pour les êtres humains a tout d’abord envie d’aider financièrement ce jardin à continuer de vivre et de s’étendre. Et puis un partenariat plus durable et plus ambitieux nait entre l’ANVP et Green Link. Et vous tenez entre vos mains, ou sur votre écran, le résultat de cet énorme travail de recensement et de réflexion autour des jardins en prison, espaces de liberté dans ces lieux de privation de liberté.

Des jardins : pourquoi, avec qui et comment ?

Comme le souligne les co-auteurs, la coopération de l’Administration pénitentiaire a été indispensable pour le travail d’enquête et de visites de terrain et ils lui en sont reconnaissants. « En revanche, la formalisation des résultats, les interprétations et les propositions relèvent de la seule responsabilité des initiateurs de cette étude : Green Link et l’ANVP. »

Origine du projet (plus souvent les directeurs des établissements que des associations, ce qui me surprend car j’aurais imaginé le contraire intuitivement), circonstances de la création (demande des personnes détenues, besoin de formation en vue de l’après, initiative d’un membre du personnel,…), carte d’identité des jardins (taille, mode d’accès, synergie avec d’autres activités, coûts,…), le livre blanc donne à voir la réalité de ces jardins.

Des bénéfices universels, en prison comme à l’extérieur

Et on en arrive bien sûr aux bénéfices ou bienfaits des jardins, tels que constatés par les établissements :

  • Amélioration de la sérénité et réduction du stress
  • Amélioration du respect de la terre et de l’environnement
  • Amélioration de la responsabilisation
  • Amélioration de la solidarité entre personne détenues de la mixité (classe d’âge, origine, etc…) et du lien social
  • Amélioration de la condition physique des participants
  • Réduction des médicaments

En prison, en maison de retraite, en hôpital psychiatrique – tous de diverses façons des lieux d’enfermement et de déconnexion avec la société et la nature, on constate que les plantes et le vivant activent les mêmes ressorts humains : estime de soi, solidarité, respect, qualité de vie.

« Non seulement l’activité autour du jardin ne crée aucun problème particulier, mais je dirais qu’elle améliore les relations entre les personnes détenues et les surveillants, de même que la solidarité et le partage entre les personnes détenues. Elle fédère autour d’un projet commun et, en cela, on peut dire qu’elle favorise le vivre ensemble », témoigne Catherine Bessaguet, chef d’établissement du Centre de détention de Bédenac en Charente-Maritime.

Le livre blanc est ponctué de nombreux témoignages et de plusieurs « exemples inspirants ». Le jardin du Centre de détention de Nantes bien sûr, point de départ de ce travail, mais aussi les jardins de la Maison d’arrêt des femmes à Saintes et du quartier femmes à la Maison d’arrêt de Strasbourg.

Inspirer d’autres jardins

Capture d_écran 2018-12-02 à 12.09.45En effet, des exemples ô combien inspirants. Le livre blanc pose aussi toutes les bonnes questions et offre des éléments de réponses pour réussir un jardin en prison. Finalement, les questions sont valables pour tout jardin – et là, on a un vaste choix de mots – tout jardin thérapeutique ou à visée thérapeutique, tout jardin de soin, tout jardin d’insertion. Avec les contraintes de l’univers pénitentiaire en plus et elles ne sont pas des moindres bien sûr.

Mais comme en témoigne un surveillant du Centre de détention de Nantes dans le livre blanc, « Ce que je dirais à un surveillant qui veut se lancer dans un tel projet…Même si les barrières seront nombreuses et qu’il sera parfois critiqué, il ne faut pas lâcher, ça vaut vraiment le coup ! Pour que la mayonnaise puisse prendre, il faut une grande ouverture d’esprit, penser à gérer le jardin sans « œillères pénitentiaires ». Si un souci survient, tout faire pour le régler avec la plus grande diplomatie possible. » Tout est dit !

Le livre blanc se termine naturellement sur sept propositions qui, elles aussi, pourraient inspirer les créateurs de jardins de soin ou d’insertion dans d’autres champs. Je vous laisse lire jusqu’au bout pour les découvrir. Ce sont des propositions de bon sens qui, si elles étaient entendues et mises en œuvre, changeraient de nombreuses vies directement et par ricochets. Bravo encore à l’ANVP et à Green Link pour ce remarquable travail.

Si les jardins en prison vous intéressent…

Retrouvez trois billets du « Bonheur est dans le jardin » dédiés à ce sujet:

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Carte des jardins recensés dans le livre blanc ANVP/Green Link

Nature et insertion : la philanthropie raisonnée de Green Link

Dominique du Peloux

Dominique du Peloux de Green Link « Je me suis intéressé aux bienfaits de la nature pour l’homme qui va bien, mais encore plus pour l’homme qui va mal. »

Créé fin 2013, Green Link est un fonds de dotation qui a déjà accompagné une douzaine de projets. Un fonds animé par une conviction, « la nature est un lieu privilégié pour mettre en œuvre des actions de réinsertion sociale et professionnelle ». La nature ne se résume pas ici aux jardins, elle comprend la ferme, la forêt, la montagne, peut-être un jour la mer. Grâce à des financements sur trois ans allant de 5 000 à 30 000 euros, Green Link soutient des projets auprès de quatre publics : les personnes désocialisées ou éloignées de l’emploi, les jeunes en décrochage, les personnes en situation de handicap ou de longue maladie et enfin les personnes détenues ou sous main de justice.

Dominique du Peloux, le fondateur de Green Link, est un financier. Il n’en fait pas mystère. Après 30 ans d’expérience, notamment en tant que fondateur du fonds d’investissements Chequers spécialisé dans les PME, il a créé Green Link sur le principe d’un fonds distributif. Précisons en passant que Green Link est membre d’Un Esprit de famille, une association qui regroupe les animateurs de fonds d’initiative familiale. L’idée de Dominique du Peloux est de sélectionner des associations en accord avec la mission de Green Link, « des associations qui tiennent la route et qui apportent un retour sociétal même si on ne sait pas encore bien le mesurer », explique-t-il.

« Beaucoup d’associations travaillaient déjà autour de la protection de la nature et de la biodiversité. Puis, j’ai rencontré le fondateur des Jardins de Cocagne. Je me suis intéressé aux bienfaits de la nature pour l’homme qui va bien, mais encore plus pour l’homme qui va mal. » Cependant, il souhaite apporter à la philanthropie une approche professionnelle. « Je veux sortir d’une logique qui fonctionne à l’émotion et aux liens personnels à des causes. Je veux sortir de la bienfaisance. Il faut devenir professionnel et efficace. Les associations doivent expliquer clairement leurs actions. » C’est son conseil d’administration, actuellement composé de trois personnes, qui tranche. Nouvellement arrivée en tant que directrice du développement, Emmanuelle Berthomier aide à amplifier l’action de Green Link.

Focus sur quelques projets

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Les missions de Green Link

 

En partenariat avec l’Association Nationale des Visiteurs de Prison (ANVP), Green Link contribue au financement d’un livre blanc qui va répertorier les jardins déjà implantés dans les lieux de détention et mettre en évidence les bonnes pratiques. Dans le monde pénitentiaire qui fait la Une en ce moment avec ses fortes tensions, les jardins ont commencé à entrer tout doucement (au centre pénitentiaire de Nantes, dans la maison centrale de Saint-Maur à Châteauroux,…) et a procuré des effets apaisants pour les détenus et les surveillants. Auprès de détenus toujours, la Ferme de Moyembrie est une ferme et un lieu de vie où des personnes en fin de peine travaillent au maraichage, à l’élevage ou à l’entretien des bâtiments.

Green Link soutient également Teragir, une association qui œuvre dans le domaine du développement durable. « A l’occasion de la Journée Internationale des Forêts qui aura lieu le 21 mars, Green Link, en partenariat avec Teragir, organise, du 8 janvier au 15 février 2018, un concours s’adressant aux associations œuvrant en faveur de l’insertion à travers les métiers de la forêt, du bois et des espaces verts », explique le site du Green Link.

La Lendemaine, c’est une association et un Foyer d’Accueil Médicalisé qui accueillent des adultes sur le spectre de l’autisme. Dans cette ferme en pleine nature située en Essonne, les résidents participent à des activités agricoles et artisanales pour une insertion ayant du sens, une meilleure qualité de vie au contact de la nature et une autonomie améliorée.

Quant à la Bergerie de Berdine dans le Luberon, il s’agit d’accueillir et d’accompagner des personnes en situation de grande exclusion, souffrant souvent de dépendances à des substances. Depuis 1977, « Les personnes accueillies travaillent sur différents ateliers domestiques ou de production en lien avec la ferme et le plein air (coupe de bois, maraîchage, cuisine, buanderie, chèvrerie, fromagerie…) afin de reprendre goût au travail et à l’effort ».

Green Link soutient aussi Seuil, une association qui propose aux jeunes de 14 à 18 ans de longues marches de rupture ou Cheval Espérance qui propose des activités d’équitation adaptée dans un milieu naturel ressourçant à des personnes en situation de handicap. Pour la nouvelle année, Green Link s’engage aux côtés de Veni Verdi dont j’avais déjà dit un mot et dont le nouveau projet est ambitieux : une ferme urbaine expérimentale sur 2 500 m2 au sein du collège Flora Tristan dans le 20e arrondissement de Paris.

Si vous avez un projet dans un des domaines cibles de Green Link et que vous cherchez un soutien financier, vous savez ce qui vous reste à faire. Pour plus d’information sur d’autres sources de financement, je vous renvoie à une série publiée en 2016 (1, 2, 3 et 4).