Un paysagiste se lance dans les jardins thérapeutiques

Un des jardins de l'EPHAD de Savigny-le-Temple

Un des jardins de l’EHPAD de Savigny-le-Temple réalisé par O Ubi Campi.

Voici un article que j’ai écrit pour le magazine Le Lien Horticole, un hebdomadaire destiné aux professionnels de l’horticulture ornementale. Il est paru dans le numéro du 4 septembre 2013. Il parle du travail d’Etienne Bourdon, un paysagiste qui croit au pouvoir du jardin pour soigner diverses pathologies et qui a en particulier créé plusieurs jardins dans un EHPAD de Savigny-le-Temple (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) considéré comme le plus grand établissement spécialisé dans les patients atteints de la maladie d’Alzheimer en Europe avec 186 résidents. Mais il a bien d’autres réalisations à son actif et bien d’autres projets dans les cartons.

Cliquez sur le lien pour lire l’article Jardins therapeutiques.

Pour plus d’informations, la rubrique Jardins thérapeutiques du site d’O Ubi Campi.

Deux ados au jardin : « Dehors on se sent plus libre »

Les jeunes sont à l’honneur toute la semaine pour fêter la rentrée des classes.

Charlie aime jardiner à l’école, dans la communauté, à la maison.

Charlie est un jardinier récidiviste. En classe de CM2, ce jeune Américain a la chance d’avoir un cours de jardinage. « Une fois par semaine, par groupe de 5, nous allions jardiner. C’était dans la cour de récréation. Nous mangions ce que nous cultivions, comme des choux frisés. » L’année suivante, il s’implique dans un jardin communautaire dans sa ville (Alameda, California). « Nous étions tous des bénévoles et on compostait, on enlevait les mauvaises herbes, on plantait, on mettait de l’engrais ». A la maison aussi, il a planté, des asperges, du basilique, de la ciboulette. « Jardiner, c’est relaxant et amusant », conclut Charlie.

Pour Killian qui vit dans un petit village en Haute-Savoie, jardiner est presque un besoin vital. « J’ai toujours aimé être dehors. Dedans, j’ai l’impression d’être enfermé. J’ai besoin d’air pur. Dehors, on se sent plus libre », affirme-t-il. A partir de la 5e, il se met à jardiner à la maison avec ses parents. « On a eu un potager, mais les limaces l’ont mangé. On a planté beaucoup de plantes de décoration et aussi des plantes exotiques qu’on essaie d’adapter. » Parmi ses plantes préférées, les coquelicots et les bananiers. Un intérêt pour la nature qu’Isabelle, sa maman, confirme. « Il fait des cabanes avec ses copains le week-end, aime dessiner des jardins, concevoir, créer, veut être en harmonie avec la nature et trouver un moyen de planter, sans abimer. »

Killian en pleine plantation pendant son stage avec le paysagiste Maurice Marchesi.

Pour tester son intérêt dans le métier de paysagiste, il fait des stages avec Maurice Marchesi, un « jardinier paresseux » qui s’occupe du Jardin des plantes autonomes. « J’apprenais à savoir comment les plantes réagissent si on met d’autres plantes à côté par exemple ou comment elles se développent quand on s’en occupe de différentes façons. » Du coup, à la rentrée, il commencera un bac pro « Aménagements Paysagers » dans un lycée agricole près de chez lui. « On va apprendre les noms des plantes en latin et en français et travailler dans le jardin du lycée. » Killian aime la nature et aimerait tout faire pour la conserver. Par exemple, il aimerait trouver des solutions pour que les outils à essence qui servent à travailler au jardin ne contribuent plus à l’effet de serre. Quelles promesses d’avenir!