Damien Newman, Thrive : « Entre 1500 et 3000 endroits pratiquent l’horticulture sociale et thérapeutique au Royaume-Uni »

N’avoir jamais interviewé un représentant de Thrive est un « grand trou dans la raquette » comme on dit en anglais puisque cela signifie avoir fait l’impasse sur ce qui se passe en Angleterre. Quand j’ai demandé à deux connaisseuses de l’hortithérapie britannique – Fiona Thackeray et Leila Alcalde Banet, vers qui je devais me tourner en priorité, elles ont été unanimes : Damien Newman.

Avec leur aide, j’ai pris contact avec Damien et nous avons échangé il y a quelques semaines dans un appel vidéo à bâtons rompus. Je voulais comprendre comment la « social and therapeutic therapy » (STH) se développe actuellement au Royaume-Uni et en particulier appréhender le sujet de la formation. Damien est « Training, Education and Consultancy Manager » chez Thrive.

Et pour les mois à venir, il est aussi co-organisateur du 16e International People Plant Symposium à Reading en Angleterre du 10 au 12 juillet. En compagnie de Sin-Ae Park (Chair of the International People Plant Council/Chair of the International Society for Horticultural Science Horticultural Therapy Working Group) et de Rebecca Haller (Director of the Horticultural Therapy Institute/Faculty of Colorado State University). Le thème sera « Cultiver la santé humaine par l’horticulture : du mode de vie au jardinage à l’intervention professionnelle ».

Damien Newman, Training, Education and Consultancy Manager chez Thrive

Quelles sont les racines de la place de la nature dans la santé au Royaume-Uni ?

L’utilisation de la nature et des jardins pour la santé n’a jamais été aussi importante qu’aujourd’hui, et ce à partir de différents points de départ. Des défis ont également été relevés au cours des 10 ou 20 dernières années. Les progrès sont les bienvenus.

Depuis la fin des années 1970, le jardinage au service de la santé est ancré dans la culture britannique. Depuis plus longtemps encore, nous sommes une nation de jardiniers. Il n’y a pas vraiment de nature sauvage au Royaume-Uni qui n’ait été aménagée par l’homme. Nous ne sommes pas les plus adeptes des activités de plein air, d’autres pays d’Europe le sont davantage. Mais le climat s’adapte à toutes les plantes. L’importance des espaces verts a été reconnue dès l’époque victorienne. Les philanthropes, les urbanistes et les pouvoirs publics estimaient qu’il était nécessaire d’avoir accès à la nature. Les villes sont plutôt vertes. Londres, par exemple, compte plus d’espaces verts que d’espaces bruns. D’autres villes ont de bons parcs.

En outre, jusqu’à l’apparition d’appartements dans les années 1950, le parc de logements était constitué de maisons. De nombreuses personnes ont grandi avec un jardin. La Royal Horticulture Society est une importante organisation de jardinage et la BBC diffuse des émissions de télévision sur le jardinage parce que les gens reconnaissent que le jardin est un élément essentiel de leur vie. On peut citer RHS Bridgewater à Manchester ou Wisley à l’extérieur de Londres. Ou encore Capel Manor College qui offre des cours de STH depuis les années 1970.

Comment la prescription sociale (social prescribing) a-t-elle contribué à l’essor du « social and therapeutic horticulture » ?

La prescription sociale n’est pas nouvelle. Les autorités municipales proposent des programmes de jardinage à diverses personnes. C’est un autre point de départ pour la STH. Mais c’est une situation complexe car les deux sont apparus sans se connaître l’un l’autre. Il y a des employés du NHS (« link workers ») qui identifient les programmes auxquels les gens peuvent accéder (un cours d’art, une chorale locale, un groupe de théâtre ou des groupes de bénévoles,…). L’évidence est qu’il s’agit d’un lien avec des personnes, des lieux et des objectifs.

Comment Thrive s’inscrit-il dans ce paysage ?

Thrive existe depuis plus de 40 ans. Nous avons toujours défendu les avantages du jardinage pour la santé. De nombreuses organisations délivrant aujourd’hui des programmes STH ont commencé grâce à Thrive. Il s’agit d’un mouvement ascendant. Jusqu’à récemment, il se produisait parce que les gens en ressentaient les bienfaits pour eux-mêmes, puis pour un proche (un neveu autiste, un frère victime d’un accident vasculaire cérébral,…).

Je peux citer HighGround pour les militaires qui quittent le service actif, ils ont des activités d’hortithérapie. Ou Dementia Adventure, un groupe de défense des personnes atteintes de démence dont l’objectif est de rapprocher les gens des grands espaces, ce qui dépasse le cadre strict de la STH. Wildlife Trusts, un organisme de protection de la nature, dispose d’un programme de soutien aux bénévoles qui a un impact sur la santé et se situe à la périphérie des problèmes de santé. Ce sont des associations à but non-lucratif avec une aide plus ou moins importante de Thrive. Nous estimons qu’il y a au moins 1500 lieux qui pratiquent la STH au Royaume-Uni. Il pourrait y en avoir jusqu’à 3000.

Comment avez-vous mis le pied dans ce domaine ?

En travaillant dans un hôpital psychiatrique sécurisé où l’on jardinait depuis le début. Le temps passé à l’extérieur était considéré comme aussi efficace que le traitement. Les médicaments sont essentiels. Mais lorsque la plupart des symptômes sont maîtrisés, il n’y a rien de mieux que le jardin pour le patient.

Je pense à un patient dont l’état de santé s’est considérablement amélioré grâce à une vue sur la nature. Il se négligeait, était difficile à aborder, fumait sans cesse. Une vue sur une vallée et un beau jardin attenant au service l’ont transformé. De volatile, il est devenu plus calme. Il luttait encore, mais c’était le début d’un travail avec lui. J’ai vu des gens qui se comportaient comme des ennemis dans le service. Le jardin modifiait leur relation et ils devenaient amis. Je l’ai vu de mes propres yeux. Au bout de 5 ou 6 ans, j’ai appris l’existence de Thrive et je les ai rejoints.

Qu’offre Thrive en terme de formations (l’offre est vaste)?

De nombreuses personnes changent de carrière et ont de l’expérience dans différents domaines. Nos cours leur permettent de donner un sens à quelque chose d’un peu flou. Cela leur permet de clarifier les choses et d’y réfléchir. Ils se sentent plus à l’aise et sont un peu mieux informés. On peut se sentir isolé, même s’il existe 3 000 jardins. Vous êtes une rareté à pratiquer la STH, il est donc agréable de rencontrer d’autres personnes. Cela découle de mon affinité et de mon respect pour toute personne travaillant dans le domaine de la santé et des soins. C’est un fardeau émotionnel que de prendre soin de quelqu’un.

Certains restent dans ce domaine après leur formation. Avec dynamisme et passion, ils ouvrent la voie à la STH grâce à de nouveaux groupes tels que la réadaptation pour des patients atteints de cancer ou le soulagement du stress des acouphènes. Un étudiant du « diploma » travaille avec des patients souffrant de douleurs chroniques. C’est une leçon d’humilité que de participer à ce succès. Cette discipline n’attire que des personnes altruistes. Il n’y a jamais un étudiant qui ne veuille pas être là, même s’il sait qu’il devra vivre avec un salaire difficile.

Un cours proposé par Thrive

Quel est le statut des personnes qui pratiquent au Royaume-Uni ?

Il n’y a rien de comparable au HTR (Horticultural Therapist-Registered) qui existe aux États-Unis. Thrive et Trellis y travaillent en étudiant ce qui fait un bon programme, un bon code de conduite et une bonne éthique. Il existe un mouvement pour devenir une profession enregistrée auprès de la Professional Standards Authority for Health and Social Care (Autorité des normes professionnelles pour les soins de santé et les services sociaux).

L’objectif premier est de soutenir les personnes handicapées ou en mauvaise santé. L’objectif secondaire est de disposer d’un organisme professionnel qui améliorera les soins partout au Royaume-Uni. Il rassemblera les gens. Parce qu’ils sont si variés, ils ont besoin de cohésion. L’idée est de commencer par un niveau, puis d’en ajouter d’autres.

Nous ne voulons pas que les gens aient à dépenser trop d’argent en formation pour prouver leur compétence, alors qu’ils font ce métier depuis 15 ans. Ils devraient être en mesure d’enregistrer leurs compétences, avec un système de points, et ils pourraient être amenés à compléter le tout par un échange de compétences. Il serait injuste de les faire attendre.

Comment voyez-vous l’avenir du STH ?

Il m’arrive d’être frustré en essayant de décrire la STH. Les définitions sont exactes à 95 %. Le reste est une conversation sans fin. Le plus important est de savoir comment fournir une bonne STH. La définition actuelle de l’AHTA est la plus longue que j’aie jamais vue.

C’est tellement contextuel. Le groupe aura toujours une certaine valeur. Il est difficile de trouver des effets négatifs. Il y a au moins une restauration, un soulagement du stress. Quelque chose de bon va se produire dans le jardin, pas nécessairement ce que vous attendiez.

La culture en référence au jardin fait une différence dans la manière d’aborder les pratiques. Les Français et les Britanniques ont des expériences différentes du jardin. Nos propres affinités comptent.

Pour aller plus loin

Frédéric Gabellec : un Breton voyageur devenu « horticultural therapist » outre-manche

La première fois que Frédéric Gabellec a quitté la France pour explorer le monde, c’était déjà pour une aventure horticole. Ses diplômes « Jardins et Espaces Verts » en poche, il a envie d’aller voir ailleurs. C’était il y a bientôt 30 ans et c’est dans l’Oregon aux Etats-Unis qu’il débarque.

« J’ai travaillé pendant un an dans une grosse pépinière avec un visa étudiant. C’était dans la petite ville de Boring près de Portland et du Mont Hood. La culture en pleine terre, le pest control, l’expédition, j’ai vu tout cela de A à Z. Mon but était aussi de pratiquer l’anglais. J’ai rencontré des étudiants de pleins de nationalités. Ce fut une expérience professionnelle et humaine, une année loin de ma famille, qui m’a ouvert les yeux au monde », se souvient-il lorsque nous discutons un samedi matin au début de l’été en visio. Puis après un retour en France pour le service national, encore obligatoire à la fin des années 1990 – il est affecté en grande partie à l’entretien de jardins à Lorient, le voilà reparti en Australie pour un an.

Une première expérience dans la « social horticulture »

Nouveau retour en France et nouvelle opportunité qui va l’aiguiller pour la première fois vers une horticulture tournée vers l’humain. « L’hortithérapie a commencé par hasard. J’ai contacté un ancien maitre de stage qui travaillait dans un CAT (les centres d’aide par le travail, aujourd’hui renommés établissements ou services d’aide par le travail ou ESAT). Ce n’était pas évident car je n’avais pas d’expérience. Mais ce premier contact a été une bonne introduction. Puis j’ai fait d’autres CDD dans la région de Lorient. » Pour décrire la suite, il doit passer à l’anglais comme beaucoup d’expatriés qui naviguent entre deux langues. « Itchy feet », littéralement les pieds qui démangent. La bougeotte !

Cette fois, direction le Canada qui lui tend les bras car on recherche de la main d’œuvre dans le pays à l’époque. Le Québec d’abord, puis l’Ontario anglophone où il prend des responsabilités dans une pépinière qui lui confie aussi des tâches commerciales grâce à sa maitrise du français. Il passera au final 5 ans au Canada. Avant de le quitter, il a préparé son retour en Europe : un job l’attend chez Hillier Nurseries, une pépinière implantée dans le Surrey et tenue par la même famille depuis plus de 100 ans.

11 ans à cultiver l’autonomie de personnes handicapées

C’est là que l’hortithérapie lui revient à l’esprit et commence à le « titiller ». Dans le Surrey où il vit toujours aujourd’hui, il s’implique dans une association caritative, The Grange at Bookham for People with Disabilities. « J’ai travaillé 11 ans auprès de personnes handicapées qui étaient résidentes et avaient des activités journalières. On ne peut parler d’hortithérapie, mais l’horticulture s’est développée au fur et à mesure. On enseignait différentes tâches tout au long de l’année : semis, repiquage, plantation, rempotage jusqu’à la récolte. Au lieu de regarder le handicap, nous cherchions les aptitudes et nous nous efforcions d’adapter les tâches. Il s’agissait de promouvoir l’indépendance et de les laisser faire. S’ils terminaient la journée avec le sourire, nous avions fait notre boulot », raconte Frédéric qui, de son côté, apprend la patience auprès de ces élèves qui ont besoin d’explications simples pour comprendre que, finalement, la nature prend son temps.

« Ce fut une bonne expérience qui m’a ancré dans l’idée qu’avec l’horticulture thérapeutique, on peut faire pleins de choses avec peu de moyens. C’était aussi un travail sur soi. Au lieu d’aller vite dans les tâches comme dans mes autres boulots, il fallait ralentir et m’adapter en apprenant à les connaître. Des liens se créaient. Cette expérience m’a ouvert les yeux sur ces personnes. Ca ne s’apprend pas à l’école. Je ne savais pas que j’avais en moi cette capacité « to care for », de prendre soin des personnes et des plantes pour leur donner tout ce qui leur est bénéfique et les soutenir. »

Back to school avec Thrive et l’Université de Coventry

En 2014, Frédéric s’inscrit pour une formation de 10 mois dispensée par l’Université de Coventry, l’association Thrive et le Pershore College dans les Cotswolds. « En 2015, j’ai obtenu un diplôme professionnel de niveau 3 en « Social and Therapeutic Horticulture ». La formation était un mélange d’ateliers et d’études de cas sur le terrain. » Aujourd’hui, Thrive offre sa propre formation en deux ans.

Après 11 ans dans l’association The Grange, Frédéric a envie de travailler avec un nouveau public : les vétérans. « Un de mes collègues de la formation quittait son travail pour une association de vétérans, Gardening Leave, et j’ai repris son poste. Je ne connaissais pas la vie des soldats à part ce qu’on voit dans les actualités. En tant que civil, je devais établir la confiance avec ces gars, ces militaires qui décrivaient leurs expériences en Afghanistan ou en Irak. On en prend « plein la gueule ». Pour eux, venir en transport en commun était difficile à cause de la foule. Ils étaient hyper vigilants. » Avec ces soldats pour beaucoup traumatisés, Frédéric pratique l’hortithérapie : du semis et du repiquage pour se concentrer dans le moment par exemple. « On préparait notre déjeuner ensemble, on faisait la vaisselle. Ils se sentaient protégés. Cela a été une de mes meilleures expériences malgré sa courte durée. Car malheureusement, les cinq sites de l’association en Angleterre et en Ecosse ont dû fermer faute de moyens. Qu’est-ce qu’il y avait après pour eux ? »

Formation à l’horticulture derrière les barreaux

Faute d’opportunités dans l’horticulture thérapeutique et sociale près de chez lui, Frédéric retourne un temps à l’horticulture tout court comme « head gardener » dans un domaine privé de 4 hectares. Mais il se lance bientôt dans une nouvelle aventure dans « Her Majesty’s Prison and Probation Service (HMPPS) » comme instructeur en horticulture. « Dans cette prison de 200 femmes, nous formions à l’horticulture comme un potentiel métier, avec des diplômes de niveau 1 et 2. C’était beaucoup plus cadré. Mais ce n’est pas facile d’être dans le froid et la pluie quand on n’a pas l’habitude. Il était nécessaire de motiver, de persuader. Il fallait établir de bonnes relations professionnelles en tant qu’instructeur sans juger. Ce poste m’a ouvert les yeux sur la violence domestique et des difficultés qui sont décrites de manière très succincte à la télé. J’ai appris ce que ce sont l’automutilation, les tentatives de suicide et aussi comment fonctionne le système carcéral. Ce n’est pas toujours joli. Souvent nous n’avions de nouvelles par la suite. Je suis parti sur une satisfaction. C’était « rewarding ». »

The French Gardener : une nouvelle aventure

« Je me suis mis à mon compte comme paysagiste en 2018 », explique « The French Gardener ». Mais une partie de son activité reste dédiée à l’horticulture tournée vers l’humain. « The Abbey School est une école secondaire qui accueille des enfants de 11 à 15 ans avec des « special needs » (autisme, troubles de l’apprentissage). J’y travaille comme « horticultural instructor » depuis 2018. Une fois par semaine, ils viennent dans un « sensory garden » où on apprend le b.a.-ba de l’horticulture sans vocabulaire technique. De septembre à juin, aidé par un « teaching assistant », j’accueille huit gamins avec des aptitudes diverses. Ils obtiennent une qualification (ASDAN) qu’ils pourront utiliser par la suite. » Avec leur instructeur, les jeunes apprennent à travailler avec les saisons, d’où viennent les fruits, comment poussent les plantes. Ils apprennent à comprendre la nature. Nous goûtons les fraises, les petits pois. Nous faisons la classe à l’extérieur. Nous avons un abri avec l’électricité. Mais nous sommes surtout dehors dès que nous pouvons. Je leur donne du travail à la maison comme observer le jardin de leurs parents ou de leurs grands-parents ou bien écrire sur ce que leur apporte le jardin. »

En 2019, Frédéric ajoute une nouvelle activité au sein d’une association caritative implantée à Dorking, la Patchwork Academy. Là encore, il s’agit de former et d’accompagner vers des diplômes de niveau 1 et 2 en horticulture. Mais cette fois, les étudiants sont des adultes de 30 à 60 ans vivant avec des troubles psychiques tels que des troubles anxieux ou des troubles de stress post-traumatique (TSPT ou PTSD en anglais). « Nous sommes trois instructeurs et examinateurs. » Pour vous plonger dans l’ambiance, voici quelques photos partagées par Frédéric.

« Depuis le mois mars, j’ai une nouvelle activité comme « social and therapeutic horticulture practitioner » avec le Petworth Community Garden. L’objectif est d’aider des personnes qui ont des ressources financières limitées à accéder à des fruits et légumes frais. Ce n’est pas une formation, mais nous apprenons le le b.a.-ba du potager et de la récolte. Nous travaillons aussi l’aspect social en travaillant et en mangeant ensemble avec les participants. »

Pour plus de détails sur ses nombreuses expériences, vous pouvez entrer en contact avec Frédéric sur LinkedIn. Il aime ce réseau pour l’ouverture qu’il lui offre sur les projets d’autres hortithérapeutes dans le monde entier. Il essaie aussi de visiter des jardins thérapeutiques autour de chez lui. Et comme tout le monde dans ce domaine, il déplore que les associations doivent se battre sans cesse pour obtenir des financements. « C’est la croix et la galère pour les associations.  Quant à moi, j’ai trouvé un bon équilibre. Tous les jours sont différents et je suis dans un rayon autour de Dorking où je vis avec ma famille. Cela fait 30 ans que je travaille dans l’horticulture et 20 ans dans l’horticulture sociale et thérapeutique. J’aime l’enseignement, ça me motive. A la fin de la journée, je suis fatigué, mais content. Ca fait plaisir de faire ce travail. »

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais Frédéric fait souvent le constat que ses expériences lui ont ouvert les yeux, lui ont permis d’aller au plus près de réalités nouvelles. La curiosité, l’ouverture à l’autre et la connaissance de soi semblent des dénominateurs communs dans son aventure.

Cadeau de Frédéric : quelques photos du Chelsea Garden Show