Dans les Yvelines, le CH Théophile Roussel multiplie les jardins

Montesson jardin

Une partie du parc et jardin de soin au CH Théophile Roussel à Montesson, en fin de journée cet été.

 

Pour ce billet de rentrée, je vais laisser la parole à Didier Sigler. J’ai rencontré Didier pour la première fois à l’automne 2012 chez Anne et Jean-Paul Ribes. Ce charmant déjeuner, suivi d’une visite au jardin d’Epi Cure à la Maison des Aulnes, incluait également Rebecca Haller, la directrice du Horticultural Therapy Institute de Denver. Depuis, je croise Didier régulièrement, en particulier lors de la finale du concours de la Fondation Truffaut et il me donne des nouvelles des initiatives de jardins de soin qui se multiplient au sein du Centre Hospitalier Théophile Roussel à Montesson (78) où il est – attention, prenez votre souffle – coordonnateur général des activités de soins et directeur de la qualité et de la gestion des risques, sécurité et standard.

Pour présenter ce qui se fait aujourd’hui au CH Théophile Roussel, Didier Sigler m’a donné la permission de partager cet article publié dans le Théophilien, le journal interne de l’hôpital. Vous allez voir qu’il s’en passe des choses à Montesson ! Vous pouvez aussi lire cet article sur le site 66 millions d’impatients, émanation de l’Union nationale des associations agréées d’usagers du système de santé.

Il est intéressant de noter que l’hôpital est par ailleurs actif en matière de politique culturelle. Il est en effet de nouveau lauréat pour l’édition 2016-2018 du « Label Culture et Santé» qui est décerné par l’Agence Régionale de Santé et la Direction Régionale des Affaires Culturelles Ile-de-France.

Pour une mise à jour de toute dernière minute, sachez également que Didier Sigler donnera une présentation sur la place de l’hortithérapie au CH Théophile Roussel lors de la 16e édition du Congrès de L’Encéphale en janvier 2018 au Palais des Congrès à Paris. A côté des thérapeutiques du futur, de l’homme augmenté, des applications des nouvelles technologies, de la place des start-up, de l’apport du neuro-feedback ou encore de l’identification de nouveaux bio-marqueurs cérébraux, on parlera donc aussi de jardins qui soignent les patients à ce prestigieux congrès de psychiatrie.

De plus, Didier a œuvré une bonne partie de l’été avec la Fédération Hospitalière de France pour que le CH Théophile Roussel accueille des jeunes volontaires en Service Civique. Avec en particulier deux fiches de mission, l’une fléchée écothérapie (animation autour d’un parcours santé – observations, découverte de la nature, la flore et la faune au sein du parc de 30 hectares de l’hôpital) et l’autre hortithérapie (accompagnement, animation du jardin de soins Hortithérapie). Un moyen de démultiplier les effets des jardins et de la nature, dans la lignée de l’expérience de Romane Glotain (elle nous racontera cela dans un billet très prochainement). Didier Sigler déborde d’idées et il a la particularité de les mettre en œuvre rapidement, avec une persévérance de longue haleine remarquable.

En conclusion (temporaire, car nous reparlerons très certainement de Didier et de l’hôpital de Montesson), il note que les jardins participent grandement au rapprochement entre les patients, les soignants et les jardiniers. « Le jardinier référent de l’hortithérapie, un homme très réservé, est très content. Il m’a dit récemment : « Je me sens utile pour les patients et ils viennent me parler » ».

Et cette photo pour le côté souvenirs et nostalgie.

Rencontre Maule 2012

Belle rencontre à Maule en 2012. De gauche à droite : Stéphane Lanel, Jean-Paul Ribes, Anne Ribes, moi de dos, Rebecca Haller, Didier Sigler (avec le fils de Rebecca et le mien…).