Gwanaëlle Jaouen nous prépare un compte-rendu pour lundi prochain. En attendant et pour débriefer rapidement, voici quelques impressions à la volée. Environ 170 participants et une quarantaine d’intervenants répartis équitablement entre généralistes/théoriciens (historien, architecte, urbaniste, ingénieurs, plasticien), soignants (psychiatres, psychologues, animateur, pharmacien,…) et paysagistes. Beaucoup d’échanges dans les groupes et pendant les pauses, y compris une ébauche de fédération qui a pris forme dans l’une des tables rondes et a attiré plusieurs participants à discuter de démarches concrètes. Si ce symposium peut être le déclencheur d’un équivalent français de l’AHTA, ce serait un pas énorme. Bon courage à cette initiative dont on reparlera sans aucun doute.
Parmi les séances les plus remarquées, celle du Pr et du Dr Pringuey sur l’évaluation autour du Jardin de l’Armillaire en psychiatrie au CHU de Nice (ils ont détaillé leur méthode rigoureusement scientifique et promis de partager avec d’autres centres intéressés car la publication de résultats inter-centres est crucial à leurs yeux) et celle du philosophe Bernard Andrieu sur l’éveil et la conscience du corps vivant plongé dans son milieu.
Les grands thèmes tournent autour de la formation, de la conception obligatoirement en concertation avec une équipe pluridisciplinaire, de la reconnaissance de la pratique et de l’évaluation nécessaire pour cette reconnaissance. On a bien senti que le dialogue n’est pas toujours facile entre les soignants et les paysagistes, mais aussi entre praticiens qui n’ont pas nécessairement la même approche (est-il pertinent ou distracteur d’ajouter des oeuvres d’art au jardin, par exemple). En tout cas, pour l’observatrice que je suis, il serait temps de dépasser les querelles de clocher (et peut-être d’égos) pour avancer constructivement. Certes l’histoire de l’AHTA nous apprend que les hortithérapeutes américains ont dû, eux aussi, dépasser les clivages d’écoles pour s’unir autour d’un concept partagé par tous : la croyance commune de la connexion entre les plantes et les hommes.
Il ne s’agit pas d’imposer une pensée unique dans le jardin de soin, mais bien de faire avancer les choses par des voies parfois différentes, mais dans l’objectif commun d’aider des gens qui ne vont pas bien. Toute volonté d’imposer un seul point de vue sera contre-productif.
Très belles premières impressions! heureuses les contributions du Pr et Dr Pringuey ! Bravo au Dr France PRINGUEY qui a participé à la première session de jardin de soins à CHAUMONT!
Bravo à tous pour ces avancées en cohérence et en harmonie avec notre vocation intrinsèque commune à tous:celle du bonheur dans le jardin! Merci Isabelle pour la régularité de vos « news » au jardin, pour votre engagement, pertinence et clairvoyance! comme les membres d’un même corps faisons de notre diversité, le témoignage de notre unicité pour un mieux être qui transcende tout clivage et toute mentalité ayant l’odeur de la maladie.
A vous tous, où que vous soyez, qu’importe votre entité soyons authentique à l’image de la nature qui nous inspire! belle journée à vous! Au plaisir de vous relire à défaut de vous rencontrer!
Merci, Pascale, pour ces encouragements et ces paroles positives.